Vue d’ensemble
Avec notre Écotour à Mayo, en Irlande du Nord-Ouest, vous verrez une terre et une nature intacte. Et surtout, les gardiens à la fois de cet habitat naturel et de notre culture nationale irlandaise (gaélique), vous accueilleront chaleureusement. Les peuples français, allemands et gaéliques avaient des liens étroits dans un passé lointain – voyez, en particulier, notre vidéo No 4. Les maisonnées celtiques ont une culture vieille de 3000 ans (voir nos vidéos), qui s’étend en continu depuis le dernier âge de glace. Notre patrimoine commun remonte au temps où l’Europe était couverte de forêts et la fragile beauté de la Terre n’était pas en danger.
Le paysage vierge qui vous attend ici vous procurera des impressions merveilleuses. Allez, comme les hommes d’un temps révolu, dans un cadre et un habitat naturel. Voyez les traces laissées par l’habitation humaine il y a mille, deux mile, cinq mille ans. Soyez les bienvenus chez des gens qui ont vraiment désiré votre présence.
En voyageant dans le comté de Mayo, vous pourrez profiter de vacances inoubliables. Nous espérons qu’elles vous inspireront à apprendre à vos enfants à chérir la campagne telle que vous l’avez vue.
Caractéristiques spéciales de l’écotour
Nos guides parleront Français, et pour vous faciliter et pour renforcer les liens entre vous et les personnes de culture gaélique, ainsi que nous l’expliquons ailleurs sur notre site internet. Comme si vous voyagiez dans le temps, vous entendrez parler la langue celtique d’Irlande dans les maisons où vous serrez hébergés, l’Irlandais étant la langue celtique la plus proche des langues parlées en Gaule et en Germanie, jusqu’à la période Romaine.
Mná Tí (les maitresses de maison), se chargeront de vous loger dans leurs maisons où l’Irlandais est parlé quotidiennement par tous les membres de la famille, quel que soit leur âge. Votre expérience culturelle est au cœur de notre écotour. Après l’écotour, nous vous donnerons un questionnaire, pour obtenir votre évaluation de ces choses,.
Le terrain des endroits reculés, que vous visiterez, ne conviendrait aux individuels qui ne sont pas familiers avec ce type de paysage. Vous ne manquerez pas d’activités.
Notre groupe a formé une compagnie (en Français: Les Communautés vivantes) qui travaille sous contrat, fonctionnant grâce à des bénévoles de plusieurs pays (l’équivalent irlandais d’une association Loi 1901). Nos buts sont les suivants:
- reconstruire, au niveau de l’individu, les liens de l’Irlande gaélique avec la France et l’Allemagne, qui ont été rompus pendant trop longtemps;
- promouvoir la protection de l’environnement (voir notre message écologique);
- souligner les valeurs et la beauté des cultures irlandaises, allemandes et françaises;
- contribuer à organiser les meilleures vacances de votre vie, les clients de nos Partenaires Stratégiques.
Un écotour, par définition, exige que ce soit une communauté en danger qui en profite. C’est le cas des communautés de langue irlandaise, qui menacent de succomber aux pressions modernes. Par le passé, la culture celtique était un pilier culturel en Europe. Aujourd’hui, on prédit que, à terme, seulement cinq langues survivront dans l’arène mondialisée.
Itinéraire
Day 1: | -Dublin (Book of Kells, Dublinia Exhibition) – Ceathrú Thaidhg |
Day 2: | – Enniscoe House – Kilasser: Un accueil gaélique historique |
Day 3: | – Le parc national de Ballycroy – La montagne Croagh Patrick – L’ Île de Clare |
Day 4: | – L’île d’Achill |
Day 5: | –Une ancienne civilisation – Une Abbaye en ruine – Dún Pádraig – Les chemins gaéliques |
Day 6: | – Kiltimagh (une gare ferroviaire) |
Gallery
Jour 1 – Arrivée à Dublin: Ceathrú Thaidhg
Arrivée à Dublin
Après les connexions pour votre vol à destination de Dublin, vous allez atterrir dans la capitale avant midi. Une fois dans le centre-ville, vous serez accueillis avec une boisson et quelques mots sur les aventures à venir.
Les Vikings et, plus tard, les Normands appelèrent la capitale Dubh Linn (la mare noire, en irlandais). Toutefois, les Irlandais eux-mêmes ont préféré le nom Baile Átha Cliath (la ville du gué des clayonnages). Les deux noms sont encore utilisés.
Vous aurez un laissez-passer pour voir le célèbre Livre de Kells, à Trinity College. C’est une copie manuscrite du Nouveau Testament, en Latin, créée en majuscule insulaire, ou semi-onciale irlandaise (fin VIIe-IXe), sur quelque 680 pages de vélin épais.
Ce manuscrit est connu pour la complexité extraordinaire des enluminures de l’art celtique. À l’époque, certaines encres de couleur provenaient d’aussi loin que l’Afghanistan. On pense que le manuscrit a été réalisé par deux moines, qui souhaitaient certainement que la splendeur de Dieu soit évidente dans l’œuvre qu’ils produisaient.
Après un bref repas, vous marcherez jusqu’à la très proche exposition viking et médiévale – Dublinia. Un laissez-passer est également prévu. La ville fut un mini-état nordique jusqu’en 999 après-JC. Vous pourrez visiter une maison viking et voir comment vivait l’équipage d’un drakkar viking. Une salle d’archéologie interactive documente les fouilles menées sur le site viking voisin de Wood Quay. Vous pourrez entrer dans la maison d’un riche marchand en vous promenant dans une rue médiévale.
Ceathrú Thaidhg (Berceau de la communauté gaélique du comté de Mayo)
Vous voyagerez, dans l’après-midi, vers Ceathrú Thaidhg. Le point culminant de l’expérience « Irlande réelle » est une rencontre historique entre les deux cultures, qui ne se sont pas rencontrées en tant que telles depuis des siècles. Le mot « Gaeltacht », en irlandais, veut dire « la patrie des Gaels ». Cela signifiait autrefois toute l’Irlande, l’Écosse et l’Île de Man.
L’hébergement/dîner sera avec des familles / personnes de langue irlandaise ou avec une famille allemande locale, qui dirige une superbe auberge. L’hébergement en famille est propre et confortable. Le standard est celui des familles irlandaises rurales et constitue une partie de l’expérience authentique de l’Irlande.
Jour 2 – Enniscoe House: Kilasser: Un accueil gaélique historique
Enniscoe House
En allant vers le sud à partir de Ceathrú Thaidhg, après le petit déjeuner, vous arriverez à Enniscoe House. Son nom original, ‘Áras Inis Cua’ en irlandais, signifie « la maison de l’île du sentier » (‘Cua’ étant le génitif en vieil irlandais de ‘cáe’, qui veut dire « trace » ou « sentier »).
La maison appartient à la même famille depuis l’époque de la Famine (1845-1847 après J-C) et elle est la dernière des propriétés terriennes (ou des ‘Great Houses’) anglo-irlandaises de Mayo.
Dans un très bel enclos de l’époque victorienne parfaitement conservé, vous pouvez voir le labeur de fervents résidents locaux qui, encouragés par les propriétaires actuels, produisent des légumes biologiques. Il y a un Centre d’Héritage de Famille dans le domaine.
Kilasser – Pauvreté et subsistance dans le monde rural
L’après-midi après le déjeuner, vous pourrez revivre l’histoire et contempler des aspects du temps passé, à travers le parcours du centre d’héritage de Hennigan, Kilasser, Swinford, Co Mayo.
M. Tom Hennigan habite juste à côté de la chaumière de deux pièces dans laquelle il est né. Il l’a renovée, avec le plus grand soin, à son état d’origine.
Tom décrit l’extrême pauvreté de son peuple au temps jadis et leurs efforts pour assurer leur gagne-pain sur leur terre. La petite chaumière a été leur foyer de l‘année 1870, après la grande famine irlandaise de 1845-1849, jusqu’à l’année 1970.
Au cours des années 80, la famille avait 10 vaches laitières et 250 porcs sur une ferme de 4 hectares. Cependant, un mode de vie ancré dans l’agriculture de subsistance est devenu de moins en moins viable dans le monde moderne.
Ceathrú Thaidhg – Un accueil gaélique historique
Plus tard, dans le Seanscoil (« la vielle école », maintenant un centre communautaire), à Ceathrú Thaidhg, vous serez invités à expérimenter la culture gaélique: elle est à la fois vivante et animée – même s’il ne soit pas généralement facile de la rencontrer. Le guide souhaitera une bienvenue spéciale et historique de la part des habitants de la région. Cela nous permet de mettre l’accent sur les liens d’amitié qui nous unissent et qui sont tombés depuis trop longtemps dans l’oubli. Nous souhaitons aussi mettre l’accent sur les épisodes de l’histoire qui ont une importance toute particulière pour nos deux pays.
Les liens entre les Français, les Allemands et les Celtes (les gens gaéliques, en Irlande) et d’autres, sont accentués dans une vidéo, qui sera diffusée dans le Seanscoil.
Au centre les visiteurs pourront profiter d’une session de « Craic agus Ceol » ―plaisir et musique. Une collation sera offerte sur place.
Le guide mettra l’accent sur deux relations interculturelles entre le lieu et la France ainsi que l’Allemagne, relations que chérissent encore aujourd’hui les habitants de la région.
Tout d’abord le Général français Humbert instaura la République napoléonienne du Connacht (la province de l’ouest) en 1798 lors de la longue occupation de Banba par les Anglais. John Moore a été déclaré président. Un grand nombre de jeunes gens de Ceathrú Thaidhg ont servi sous le commandement du général français. Depuis lors, ce dernier reste hautement considéré dans la région.
La seconde connexion remonte à l’année 1070 lorsque le Schottenkloster (un monastère irlandais) fut construit à Ratisbonne (aujourd’hui appelé Regensburg) ―c’est maintenant un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agissait d’une institution européenne de première importance qui enseignait entre autres la philosophie, le droit, les mathématiques, la théologie, l’architecture, l’économie, l’histoire et les sciences politiques. Elle était dirigée par des moines tels que ceux venus des monastères de la région de Ceathrú Thaidhg, aujourd’hui en ruines.
À l’issue de cette expérience les visiteurs se verront offrir, au nom de ces grandes figures qui nous ont précédés, la citoyenneté de la République de Connacht réinvoquée ainsi qu’un doctorat honoraire en philosophie du monastère irlandais de Ratisbonne.
La vraie nature – le parc national de Ballycroy
Dominé par le mont Nephin Beg, le parc comprend 11000 hectares de tourbière haute Atlantique. Le parc possède des reliefs sauvages, inhabités et très bien préservés. En effet, plusieurs espèces de poissons et une multitude d’espèces d’oiseaux rares ou en danger sont protégés dans ce lieu. Les lacs de Scardaun se trouve entre les montagnes Nephin et Carr, cette dernière s’élevant 721 m. au-dessus du niveau de la mer.
Après la visite à Ballycroy, une marche de détente autour de la vieille ville de Westport permettra de vous mettre en appétit en vue d’un repas dans le pub de Matt Molly (musicien irlandais du groupe ‘Chieftains’, mondialement connu), sur des airs de musique traditionnelle.
La montagne Croagh Patrick – où le ciel rencontre la terre
L’après-midi, vous visiterez Croagh Patrick. Un grand pèlerinage annuel a lieu vers son sommet. C’est une montagne célèbre, en honneur de Saint Patrick le « grand apôtre » de l’Irlande. En 441 après J-C, ce dernier jeûna à son sommet pendant 40 jours.
Au pied de la montagne, en face du monument national de la Grande Famine (1845-7 après J-C), se situe le centre d’information Teach na Miasa (« la maison de la vaisselle »), où vous pourrez trouver beaucoup de précisions, notamment quant à l’origine du pèlerinage. La pratique de pèlerinage remonte le cours des siècles, avant l’ère préchrétienne. Elle a perduré après l’introduction du Christianisme.
Le sentier d’accès au sommet offre une vue spectaculaire de la baie de Clew. Quelques personnes locales font l’ascension chaque semaine.
Le château de la reine Gráinne: Clare Island
Plus tard, une excursion maritime à l’île de Clare vous amène au château de la reine pirate, «Gráinne Uí Mháille», qui a vécu au 16ème siècle. Elle est née en 1530 dans le Clan O’Malley, actif encore aujourd’hui, le long du littoral de l’ouest.
Pour les historiens irlandais de la période, Gráinne n’était pas exceptionnelle, et ils l’ont à peine mentionnnée. Des sources anglaises la traitent de « pirate ». Cependant elle était reine. Elle imposait des taxes sur les navires de commerce et faisait du commerce avec le continent européen. Même lorsqu’elle n’était qu’une jeune fille, elle voulait partir en mer avec son père. À cette fin, elle s’était coupé les cheveux. On lui a donné le surnom de Gráinne Mhaol (qui signifie « Gráinne de la tête tondue ») – écrit « Granuaile » en Anglais.
Gráinne s’est mariée deux fois, la première fois dans le Clan Ó Flathartaigh et, après, devenue veuve, dans la famille Anglo-Normande de Búrca. Elle a accumulé une considérable richesse en son temps et elle possédait une telle réputation que l’on dit que la reine Elizabeth I d’Angleterre l’a reçue à Londres avec tous les honneurs. Gráinne, comme Elizabeth, pouvait parler couramment le Latin.
Gráinne pourtant n’a jamais accepté la loi anglaise. Elle a toujours conduit ses affaires en conformité avec les lois gaéliques de Brehon. Elle est décédée dans son château à Carraigh a’ Chabhlaigh, « Rockfleet » en Anglais, à Clew Bay en 1603. Elle est devenue héroïne populaire à cause de sa fidélité résolue à la culture gaélique, la culture de son peuple qui l’entoura dans sa jeunesse heureuse.
L’ile possède beaucoup de trésors que vous pourrez explorer, par example, une abbaye cistercienne du 12ème siècle, dont les fresques murales ont pu être bien préservées, et environ une dizaine de forts promontoires (refuges préhistoriques). Ceux-ci offraient à l’homme préhistorique un lieu de sécurité pour vivre.
Les promenades, tout autour de l’île, entre ardues et faciles, sont toujours populaires. Le déjeuner est assuré par la maison d’hôtes O’Grady.
Logement/repas du soir sera dans une auberge sur l’île.
Jour 4 – L’ île d’Achill
Oileán Acla (Achill Island)
Acaill (Achill) se trouve dans les eaux que patrouillait autrefois la flotte de la Reine Gráinne Uí Mháille. Les visiteurs s’y rendront en bateau à partir de Clare Island. Une fois en mer, ils se verront remettre un parchemin rédigé en latin qui salue la noble famille de Gráinne et qui reconnaît qu’elle est arrivée à un accord de paix avec Elizabeth I. Longue de 24 kms et large de 20 kms, cetteîle se situe dans l’ouest du comte Mayo et compte 2,500 habitants. Les falaises du Croaghaun sur la côte ouest de l’île sont connues pour être les plus hautes falaises maritimes d’Europe (600 mètres de hauteur). Elles sont cependant inaccessibles par la route et peuvent être observées depuis l’océan au départ d’Achill Head.
Les premières populations firent leur apparition sur l’ile au cours de l’ère Néolithique (10 200 ans avant JC). Des tombent mégalithiques datant de 4 000 ans avant JC ont été retrouvées sur le versant Sud de la Montagne Slievemore, de même que des vestiges de forteresses promontoires (Age de Pierre) sur la côte ouest de l’île, dans les villes de Doonaglass et Bunafahy. Les annales de Loch Cé font état de l’invasion Anglo-Normande du 13eme siècle. « Acaill » serait dérivé du moyen anglais « Egle » (« Eagle », « Aigle »).
Le château en pierre Kildavnet sur Achill Sound appartenait à la reine Gráinne Uí Mháille, Cheftaine de la Mer, dont d’autres châteaux peuvent être visités sur l’île Clare (Eco tour-Jour 5). Avec l’aide de ses 200 marins et membres de son clan, elle percevait des taxes auprès des marchands navigants au large des rives ouest de l’ile.
Le village désertique situé sur les versants de la montagne Slievemore est un exemple de Booley, c’est à dire d’installation temporaire utilisée pendant les pâtures estivales du bétail. A la fin de l’été, les peuples revenaient établir résidence près des côtes afin de vivre de la pèche pendant l’hiver. Le secteur piscicole est en déclin depuis que l’Irlande est entrée dans l’Union européenne. De nombreux sports d’eau peuvent être pratiqués sur l’île d’Achill comme la natation, le surf, windsurf, kite surf ainsi que des sorties en canoé et kayak.
Le romancier allemand Heinrich Böll (1917-1985), Prix Nobel de Litterature, fit régulièrement des séjours sur l’île Achill au cours des années 50 et 60. Dans son carnet de voyage intitulé « Irish Journal », il décrit et détailles avec passion la vie sur l’ile. C’est à la sortie du village isolé de Dugort que se situe le cottage d’Heinrich Boll.
Les résidences du Böll Cottage offrent un environnement intime et isolé, propice au travail des écrivains et artistes, ou ces derniers peuvent s’échapper de leur routine quotidienne. En 2002, l’association Heinrich Böll a racheté la maison d’Heinrich afin de s’assurer que ce cottage perdurera en tant que repère d’artistes. Sur place, il y a un téléphone mais aucune connexion internet.
Vous trouverez sur l’île Achill des douzaines des restaurants spécialisés dans les fruits de mer et les pubs vous proposeront un traditionnel accueil irlandais.
Logement sera dans une auberge sur l’île.
Gallery
Jour 5 – Une ancienne civilisation: une Abbayes – ruines de la reformation: Dún Pádraig: Les chemins gaéliques
Les chemins gaéliques
On vous promène à pied autour de Ceathrú Thaidhg (le quartier de la famille Tadhg – une famille noble gaélique liée aux rois de Connacht). Les gens que vous rencontrerez seront de foyers de langue irlandaise.
Vous ferez l’expérience personnelledes chemins gaéliquesde Ceathrú Thaidhg, à la fois à la maison et à la ferme. Ils sont présentés dans une vidéo – en Irlandais, Français, Allemand, Anglais, Persan et Urdhu – sur le site. Certains pourront se souvenir de telles méthodes cultivatrices, de leur enfance, respectueuses de l’environnement.
Logement et repas du soir,pour cette soirée finale, sera en compagnie de familles et de personnes de langue gaélique ou de la famille allemande. Le « Céad Mile Fáilte » irlandais – cent mille accueils – est renommé partout dans le monde. Et nul ne peut réfléchir sur les connexions historiques entre l’Irlande, la France et l’Allemagne de la même façon que ceux dont la culture et la civilisation sont en fait gaéliques.
An Céide: une ancienne civilisation
Tout au long de la côte atlantique de Mayo, s’étend la plaine de Céide, un mot irlandais qui veut dire « une lande ». Ici se trouve, sous la tourbière, un monument, de l’âge de pierre, qui est le plus colossal au monde. Un quart d’un million de tonnes de rochers a été employé dans la construction.
Des excavations ont revélé des maisons et des clôtures agricoles. Ils indiquent qu’ une communauté rurale vivait dans la région, il y a 5000 ans. Une radiodatation au carbone a été entreprise pour déterminer l’âge de la végétation, enfermée à diverses profondeurs, sous la surface.
Pendant que le climat changeait, la tourbière envahissante a mis fin à cette communauté côtière antérieure. Les espaces clos, comprenant les champs et les maisons des fermiers, sont les plus anciens de telles découvertes archéologiques en Europe.
Un programme de recherche universitaire examine les aspects variés de cette région, qui est relativement assez vaste. Les rochers environnants datent de 300 à 600 millions d’années.
Abbaye de Moyne
Vous explorerez les sites historiques des alentours de la ville de Killala. Ces lieux offrent des exemples historiques de la destruction insensée résultant de conflits entre les hommes. Ces conflits ont marqué ici le début de la menace à la civilisation irlandaise native et au mode de vie toujours observé dans la région Gaeltacht de Mayo et les Gaeltachtaí (terres celtes) à travers le pays.
L’impressionnante abbaye de Moyne a été construite par la famille Burke. Initialement appelée « de Burgo », cette famille était d’origine normande – souvent appelée « Seanghaill » en irlandais, ou bien « les étrangers acceptés ». [Les normands depuis leur arrivée vivaient en en paix avec leurs voisins gaéliques.] Le couvent a été construit pour les Franciscains observants, ces frères qui suivaient de près la règle de saint François.
Approuvé par le pape Nicolas V en 1460, ce couvent, dans le style gothique irlandais, se trouve à l’embouchure de la rivière Moy. La Moy est depuis longtemps célèbre comme emplacement de choix en Irlande pour la pêche au saumon.
En 1981, « L’Année des Français » a été filmé à Killala. Ce film dépeint l’arrivée du général Humbert à la jetée de Kilcummin, en août 1798, pour combattre les Anglais. En 1998, Killala célébré cet événement par le jumelage avec la ville française de Chauvé, en Loire-Atlantique.
Le couvent lui-même a été incendié, en 1590, par Sir Richard Bingham, sous le règned’ Elizabeth I. Ce fut un temps où l’identité irlandaise était explicitement menacée. Il était dangereux à cette époque d’être catholique, et parler irlandais signifiait n’avoir aucun statut juridique.
Dún Pádraig
En revenant vers la côte nord du comté de Mayo Dún Pádraig(« le château de Patrick »), vous pouvez voir destrous d’air impressionnants, creusés dans les grands rochers par une mer déchaînée.
Un destrous d’airest à 300 mètres de la côte.
Jour 6 – Une gare ferroviaire – avec une certaine histoire
Kiltimagh Railway Station
La gare, qui est maintenant désaffectée, a été construite en 1894 pour relier le centre et le sud du pays.
À cette époque, l’Irlande gaélique était confinée aux régions les plus reculées. Cependant, le souvenir du poète gaélique aveugle et prestigieux, Antoine Raftery (1784-1835) est celebré ici. Les travailleurs Irlandais, qui immigrèrent massivement en Angleterre après la Seconde Guerre Mondiale, sont aussi célébrés. Ils furent immortalisés en 1960 par la ballade de Dominic Behan « McAlpine’s Fusiliers ». Au cours des années 40 et 50, l’entreprise anglaise McAlpine recrutait les chômeurs dans la gare, les jours de marché, pour construire des routes en Angleterre.
Le Musée possède une bannière de la Land League (un mouvement pour la réforme de la propriété des terres), retrouvée enterrée dans une tourbière locale. La bannière était depuis près de 40 ans. Ce mouvement fut créé en 1879, juste après la Grande Famine dans un nouvel effort désespéré pour expulser l’occupant anglais et rendre les terres à leurs propriétaires légitimes. Qu’un fermier possède la terre qu’il travaillle était un droit de base, selon les lois de Brehon (nom du système légal gaélique). L’idée de n’être que locataire n’a jamais plu aux fermiers irlandais.
Au cours des décennies récentes, des lois furent votées (par exemple, la Landlord and Tenant Act, de 2005) pour permettre aux occupants de propriétés le rachat des baux.
Départ: Knock Airport.